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Quels sont les tarifs des soins vétérinaires les plus courants ?

Adopter un chat ou un chien est un évènement important tant il est conditionné par nombreux facteurs, notamment le temps et l’espace à lui consacrer, l’environnement qualitatif, et évidemment le budget à lui dédier. Parmi les dépenses essentielles, on notera bien-sûr l’alimentation et le nécessaire d’hygiène, mais également et probablement les plus onéreuses, les soins vétérinaires. Pour assurer à votre animal une vie en pleine santé, ils sont primordiaux, mais peuvent vite peser lourd dans le budget mensuel ou annuel. De la simple consultation de contrôle au traitement lourd, en passant parfois par des opérations, les tarifs des soins vétérinaires sont très variables d’un cabinet à l’autre, d’une intervention à l’autre, et d’un animal à l’autre. Intéressons-nous ici aux soins les plus courants, et au budget inévitable qu’il faudra y consacrer.

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Le budget des soins vétérinaires

A titre indicatif, on estime à environ 200 € par an les frais des soins vétérinaires portés à un chat, et entre 100 et 300 € par an ceux portés à un chien. Mais en réalité, ces chiffres estimatifs ne signifient pas grand-chose. Le budget dépendra essentiellement de l’âge de votre animal et de la libre tarification des prestations due à l’absence de tarifs conventionnés.

L’âge de l’animal

Les chiots ou les chatons se verront recevoir davantage de soins la première année de leur naissance. Avant le sevrage, ils profitent des défenses immunitaires transmises par le lait maternel, ce qui booste leur croissance. Mais une fois sevrés, leur organisme se retrouve affaibli, et c’est là que les frais vétérinaires débutent : Les vermifuges, antiparasitaires, et la vaccination à 2 mois pour leur éviter tout risque de maladie infectieuse, suivis aux alentours des 6 mois de l’identification et de la stérilisation.

En fin de vie, ou même dès l’âge senior soit après 7 ans, les soins vétérinaires peuvent rapidement se cumuler. Plus fragiles et plus sujets aux troubles physiques et psychiques, les chiens et les chats pourront connaître une baisse de forme, des troubles de l’appétit, une tendance à la prise de poids, un pelage plus terne, etc. Tout autant de raisons qui entraîneront le maître à pousser la porte du cabinet vétérinaire.

La race de l’animal

Si le chat n’est pas vraiment concerné par des différences de soins selon les races, le chien beaucoup plus. Certains chiens sont plus sujets à développer des pathologies : les otites pour les chiens aux oreilles tombantes par exemple, ou encore les infections du système digestif pour les chiens de petite corpulence.

La libre tarification des soins

L’un des problèmes majeurs rencontrés sur ce secteur est l’absence de tarifs conventionnés, ce qui n’est pas le cas avec la médecine humaine. Il n’existe pas de convention passée avec l’Etat pour plafonner les tarifs des cliniques vétérinaires, chacune pouvant alors fixer les tarifs qu’elle souhaite. Le seul point de repère ou limite à la tarification sera la compétitivité. Si d’autres cliniques ou cabinets exercent à proximité, les tarifs devront logiquement se valoir d’un établissement à l’autre, mais dans des zones plus rurales ou moins denses, il est possible de passer du simple au double pour une prestation identique. Aussi, sauf urgence, mieux vaudra demander un devis à votre vétérinaire.

Les tarifs des soins les plus courants

Parmi l’ensemble des soins qu’un vétérinaire peut pratiquer, nous nous intéresserons ici aux plus courants et classiques.

La vaccination

Aux alentours de son 2è mois, le chiot devra être vacciné contre l’Hépatite de Rubarth, la Parvovirose, la Rage, la Leptospirose et la maladie de Carré. Quant au chat, il devra être vacciné contre le Typhus et le Coryza, puis contre la Leucose et la Rage dès ses 3 mois. Ces vaccinations ainsi que les rappels prévus la première année s’élèvent en moyenne à 150 €, qu’il s’agisse du chat ou du chien. Par la suite, les rappels vaccinaux au-delà de la première année avoisineront les 70 € ;

L’identification

Qu’elle soit par puce ou par un tatouage, l’identification du chat ou du chien coûtera environ 60 €, sans compter l’anesthésie générale qui sera effectuée. Souvent, l’identification sera pratiquée dans le même temps que la stérilisation pour ne procéder qu’à une seule anesthésie sur des animaux encore très jeunes ;

La stérilisation

La stérilisation d’une femelle sera toujours plus coûteuse que celle d’un mâle car l’opération est plus délicate à réaliser. Qu’il s’agisse d’un chat ou d’un chien, il faudra compter environ 150 à 200 € pour la castration d’un mâle, et plutôt 200 à 400 € pour la stérilisation d’une chienne. La stérilisation de la chatte environne les 200 à 300 € ;

La visite de contrôle

Parce que votre animal perd de son appétit, parce qu’il semble moins dynamique ou moins réactif, ou de plus en plus pour un simple contrôle annuel de l’état de santé général, les animaux sont amenés en consultation sans qu’il ne s’agisse d’acte médical particulier. Ce type de visite coûtera généralement aux alentours de 40 à 50 €.

Les soins plus spécifiques

Ce n’est pas à souhaiter que ces soins soient courants, mais ils peuvent malheureusement devenir récurrents pour certains animaux. Sachez qu’il faudra compter environ 80 € pour un bilan sanguin complet, 60 € pour une radiographie, 10 à 50 € par journée d’hospitalisation, 150 € pour des soins sur une plaie superficielle ouverte, 400 € pour un scanner, 200 à 500 € pour une opération chirurgicale, et enfin jusqu’à 1500 € pour un traitement anticancéreux.

Comment économiser sur les tarifs des soins vétérinaires ?

Quand les frais se cumulent, il peut parfois être difficile de respecter les impératifs liés à la santé de son animal. Pourtant, il est primordial de lui apporter les soins nécessaires à sa pleine santé et son bien-être. Pour lutter contre le non-recours aux soins, voici deux astuces intéressantes.

L’assurance pour chien ou chat

Les assurances animales couvrent tout ou partie des frais vétérinaires pour votre boule de poils. Plusieurs formules existent, de la plus basique à la plus complète, avec évidemment un tarif appliqué en fonction. On estime entre 10 et 50 € la cotisation mensuelle d’une assurance animale. Elle peut prendre en charge :

  • Les vaccins ;
  • Les consultations vétérinaires ;
  • Les frais vétérinaires en cas de maladie ou accident ;
  • Les médicaments.

Toutefois, il est important de préciser d’une part que des franchises peuvent s’appliquer, notamment pour les opérations chirurgicales, et que les assureurs n’assurent généralement pas les chatons ou chiots, ni les animaux seniors, bien conscients des frais vétérinaires bien plus importants sur ces périodes de vie.

Des solutions pour petits budgets

Plusieurs structures ou organismes existent pour offrir des solutions aux propriétaires dans l’incapacité financière d’assumer les frais vétérinaires de leur animal.

  • Une école nationale de vétérinaires: Les consultations sont réalisées par des étudiants vétérinaires sous la supervision de vétérinaires confirmés. La facture est réduite d’environ 30 % pour des prestations de grande qualité. Tous types de soins peuvent y être pratiqués. Elle propose également un service d’urgence qui la rend ouverte 24/7. Malheureusement, seules 4 écoles nationales existent sur le territoire ;
  • Un dispensaire de la SPA ou de la fondation Assistance des animaux: Sous conditions de ressources, il dispense des soins de qualité à moindre coût, généralement simplement de quoi rembourser les frais de fonctionnement du dispensaire et notamment les fournitures quotidiennes. Il n’y a pas de recherche de profit autre que celle-ci. La consultation est tarifée selon un barème lié aux ressources financières pour assurer des soins aux animaux dans le besoin ;
  • Un vétérinaire adhérent à l’association Vétérinaires pour tous : C’est le concept de médecine vétérinaire solidaire. Sous conditions de ressources et en lien avec le service social de la commune, un propriétaire d’animal peut l’amener en consultation et ne payer qu’1/3 du tarif pratiqué habituellement. L’association prendra ainsi à sa charge les 2/3 restants.
  • Un refuge animalier : A nouveau sous conditions de ressources, il peut pratiquer des soins basiques pour un coût plutôt symbolique.

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