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Soins vétérinaires à petit prix : quelles solutions ?

On les aime tellement que l’on ne leur tient pas rigueur du budget parfois plutôt faramineux que l’on dépense en alimentation, hygiène, jouets, éducation, etc. Et s’il y a un poste de dépenses sur lequel on ne peut lésiner, c’est bien celui des soins pour assurer à notre animal la longévité en pleine santé. Toutefois, de la simple consultation de contrôle au traitement à vie, en passant par l’hospitalisation pour une opération chirurgicale, les soins vétérinaires peuvent vite se multiplier et nous mettre dans le rouge. Dans cas, il est bon de connaître les meilleurs plans santé sans se ruiner !

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Le budget des soins animaliers

Le budget consacré aux visites chez le vétérinaire peut vite s’envoler, notamment lors de l’adoption et à partir de 8 ans où votre animal peut commencer à présenter quelques faiblesses.

Les soins de Félix et Médor

Comptez un budget moyen de 150€ pour la stérilisation de votre chat ou de votre chien, et 150€ pour la vaccination d’un chaton ou d’un chiot durant sa première année, puis environ 75€ par an pour les rappels. Ajoutez-y environ 60€ pour son identification. Pour ce qui est des soins réguliers, on peut estimer une consultation basique chez un vétérinaire à 40€. En revanche, concernant les actes chirurgicaux ou plus spécifiques, les prix s’envolent : 80€ pour un bilan sanguin complet, 100€ pour une échographique, 10 à 50€ par jour d’hospitalisation, entre 200 et 500€ pour une opération chirurgicale, ou encore jusqu’à 1500€ pour un traitement anticancéreux à base de radiothérapie.

Le problème majeur : Des tarifs non conventionnés

Les tarifs des consultations vétérinaires ne sont pas conventionnés. Cela signifie que l’Etat n’intervient aucunement sur les tarifs des soins pratiqués par les établissements de soins aux animaux ; aucune réglementation ne limite la tarification par un plafond maximal par exemple. Aussi, d’une clinique vétérinaire à une autre, le montant d’une consultation peut aisément passer du simple au double. Avant tout acte de soins, mieux vaudra demander un devis à votre vétérinaire pour éviter les mauvaises surprises.

Les différentes structures nationales de soins animaliers

Plusieurs structures ou organismes existent pour offrir des solutions aux propriétaires dans l’incapacité d’assumer de trop importants frais vétérinaires. Malheureusement présentes sur le territoire de façon quelque peu clairsemée, il ne faudra pas lésiner sur le trajet pour pouvoir en bénéficier.

Une école nationale de vétérinaires

Le concept : Les consultations sont réalisées par des étudiants en études vétérinaires, sous la supervision de vétérinaires confirmés. L’avantage : une facture bien moins onéreuse qu’en clinique privée (environ 30% moins chère). Ce type d’écoles propose tous types de soins « classiques », tels que la consultation annuelle de contrôle, les vaccins ou les tatouages et puces, mais aussi plus spécifiques et notamment des interventions chirurgicales. Autre avantage, elles sont ouvertes 24h/24 pour les soins d’urgence. L’unique bémol de ces écoles, et pas des moindres, est qu’il n’en existe que 4 sur le territoire national (Nantes, Toulouse, Lyon et Alfort). Si vous êtes parmi les chanceux qui résident non loin de ces métropoles, alors n’hésitez pas à pousser la porte de ces écoles qui prodiguent des soins de qualité. Dans le cas contraire, passons au plan B !

Un dispensaire de la SPA

Les dispensaires de la SPA (Société Protectrice des Animaux) proposent des soins animaliers de qualité à moindre coût aux personnes dont les revenus sont trop modestes pour pouvoir les assumer financièrement. Cela concernera principalement les étudiants, les bénéficiaires du RSA (Revenu de Solidarité Active) ou encore les personnes sans domicile fixe. Généralement, la consultation est tarifée selon un barème en fonction des revenus qu’il faudra pouvoir justifier bien-sûr en se présentant au dispensaire. Il existe 12 dispensaires de la SPA sur le territoire national. Leur éventail de soins reste cependant restreint, concentré principalement sur les soins classiques : vaccination, identification, stérilisation ou apport de soins contre des maladies bénignes.

Un dispensaire de la fondation Assistance des animaux

Il en existe 6 en France situés dans 6 des 10 plus grandes aires urbaines de France (Paris, Bordeaux, Marseille, Nice, Toulon et Strasbourg). Le principe de ces dispensaires est sensiblement le même que celui des dispensaires de la SPA, tant dans les soins prodigués que dans les conditions d’accès à ces soins. Les soins peuvent être poussés jusqu’aux actes chirurgicaux. Le tarif des consultations permet simplement de rembourser les frais de fonctionnement du dispensaire. Il n’y a pas de recherche de profit autre que celle-ci.

Un vétérinaire adhérent de l’association Vétérinaires pour tous

Le concept consiste en le fait de dispenser une médecine vétérinaire solidaire, sous conditions de ressources donc, pour lutter contre le renoncement aux soins, en lien étroit avec les services sociaux. Vous l’aurez compris, c’est donc le service social auquel vous êtes rattaché (CCAS ou CIAS : Centre communal ou intercommunal d’action sociale) qui pourra vous orienter vers le vétérinaire adhérent le plus proche, si vous remplissez les conditions pour pouvoir y prétendre. Dans ce cas, seul 1/3 du montant des soins pratiqués sera demandé. Dans le cas de soins plus importants, type opération, l’association pourra prendre à sa charge un montant supérieur aux 2/3 pour vous permettre de soigner votre animal.

Une association de protection animale

Plusieurs associations de protection animale existent, notamment de refuge. Celles-ci peuvent pratiquer les soins basiques pour une somme assez modique. Généralement, elles ne procèderont pas aux actes chirurgicaux, mais peuvent se charger du suivi de la santé du chat, son alimentation et son poids, les vermifuges, les vaccinations ou encore les tatouages. Ici aussi, il faudra justifier de ses ressources pour pouvoir en bénéficier.

La mutuelle des animaux : il faut y penser !

Des structures existent sur l’ensemble du territoire pour dispenser des soins de qualité à des prix plus réduits, mais vous l’avez compris, hormis auprès des 4 écoles nationales de vétérinaires, ce type de prestations est principalement ouvert sous conditions de ressources. De fait, lorsque les revenus perçus ne permettent pas de pouvoir en profiter, les frais vétérinaires peuvent vite nous mettre face à une difficulté financière majeure, notamment si notre animal souffre d’une pathologie grave et/ou pérenne, qui nécessite des soins importants et/ou fréquents.

Dans ce cas, il peut être une bonne option que de prendre un contrat d’assurance pour votre animal afin de couvrir partiellement ou totalement les frais vétérinaires. Elles sont à destination des chats, des chiens et des fameux NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) comme les lapins, les serpents, les tortues, etc.

Quelle couverture des frais vétérinaires ?

Elle fonctionne sur le même principe que la mutuelle des humains si l’on puit le dire ainsi. Plusieurs formules existent, selon le montant de la cotisation bien-sûr, pour offrir une couverture partielle ou totale à votre animal. Les garanties possibles sont :

  • Les vaccins ;
  • Les consultations vétérinaires ;
  • Les frais vétérinaires en cas de maladie ou accident ;
  • Les médicaments.

Des franchises peuvent venir s’appliquer selon la prise en charge. De façon générale, nous dirons que c’est un calcul à faire sur un rapport santé/coût à étudier. A titre indicatif, on estime entre 10 et 50€ une cotisation mensuelle pour un chien, selon le contrat et la prise en charge choisie.

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