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Comment savoir si mon chat est malade ?

Les chats ont la réputation, quelque peu avérée, d’être de vifs pantouflards. Vifs un instant parce qu’une feuille morte vient d’effleurer le sol sur quelques centimètres, ce qui aiguise leur instinct de chasseur, puis pantouflards l’instant d’après, avachi de tout leur long où seules leurs oreilles radar semblent encore éveillées. Alors quand nos chers petits amis moustachus ne sont pas en forme, il n’est pas toujours chose aisée de s’en apercevoir. Voici quelques points de détails qui doivent interpeler votre suspicion de mal-être ou de souffrance de votre animal.

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Comment nous alertent-ils ?

Certains diront que toute la complexité vient de leur incapacité à exprimer une alerte lorsqu’une douleur se fait ressentir ou bien lorsque c’est un état général qui n’est pas au beau fixe. Faux ! Le chat sait parfaitement témoigner de sa souffrance, mais avec son propre langage corporel évidemment. C’est là que l’attention, la vigilance et la prévoyance font toute la différence.

Lorsque quelque chose ne convient pas au chat, il peut le manifester de la même manière qu’il saura le faire s’il n’a pas apprécié votre absence de la journée ou s’il juge que sa gamelle serait bien plus intéressante si elle était pleine. Il peut opérer le frottement pour appeler votre attention, miauler ou rester assis à l’endroit où il sait que vous le verrez.

Le réel risque en cas de douleurs, c’est qu’il fugue, ce qui rend impossible l’apport de soins urgents. Le chat souffrant et se sentant épuisé et peut-être sur le point de partir à tendance à fuir se cacher. Il peut parfois partir plusieurs jours sans que vous ne le voyez jamais apparaître alors qu’il n’est pas nécessairement très loin. Est-ce pour partir avec dignité ou bien pour s’effacer doucement, difficile à dire. C’est pourquoi il faut rester attentif à son animal, ne pas banaliser une réaction étrange, et ne pas hésiter à pousser la porte du vétérinaire.

11 symptômes qui doivent vous alerter

Pour savoir quand agir ou réagir, bons nombres de symptômes inhabituels ou anormaux peuvent vous y aider.

1 – Un changement de comportement

C’est probablement le premier des symptômes qui doit nous faire réagir. Si votre chat adopte un comportement tout à fait inhabituel, comme de l’agressivité soudaine, ou bien un abattement qui ne lui ressemble pas, il est possible qu’il souffre et que sa douleur provoque chez lui des accès d’agitation ou à l’inverse de fatigue. Parmi les comportements anormaux, les miaulements plus forts et plus longs doivent vous alerter également.

2 – Une variation de poids

Un amaigrissement rapide est malheureusement fréquemment le signe d’une maladie grave. Il est important de ramener la perte de poids au poids global de l’animal. Perdre 1kg est énorme pour un chat. S’il en fait 4, c’est l’équivalent d’une perte de 20kg pour un homme de 80.

3 – Un appétit restreint

L’anorexie chez le chat est le fait de refuser de s’alimenter et de boire. Lorsqu’il est malade, il aura souvent tendance à bouder sa gamelle. Rappelons-nous que l’appétit du chat est davantage suscité par l’odeur que par l’aspect visuel. Aussi, s’il souffre de troubles olfactifs, il laissera probablement intacte sa ration du jour.

4 – La couleur des muqueuses

Les gencives du chat doivent être rose pale. Si ce n’est pas le cas, qu’elles sont grises ou jaune, ou encore qu’elles présentent des points rouges, il faut rapidement réagir. Le chat a pu s’intoxiquer.

5 – De la fièvre

Si la température de votre chat dépasse les 39°C, c’est qu’il est fiévreux, donc qu’il lutte contre une infection. Le stress peut aussi faire monter quelque peu la température, mais uniquement dans le cas d’une source d’anxiété très importante rapidement, comme l’entrée dans le cabinet du vétérinaire par exemple. A l’inverse, si sa température est inférieure à 38°C, alors il est en hypothermie. La température du chat se mesure par voie rectale. Comme chez l’humain, elle reste la mesure la plus fiable, mais encore faut-il parvenir à la prendre. Idéalement, deux personnes seront bienvenues, une pour tenir le chat, et l’autre pour placer le thermomètre.

6 – Des symptômes digestifs

Une diarrhée et des vomissements sont des troubles digestifs qu’il faut surveiller, et aller consulter s’ils sont répétés. Attention aux occlusions intestinales.

7 – Des symptômes respiratoires

La toux, les éternuements ou un puissant ronflement doivent là encore vous interpeler. Si vous voyez votre animal gêné, une consultation vétérinaire est nécessaire pour écarter un asthme ou le coryza.

8 – Des symptômes d’infection des appareils urinaire ou génital

Les cystites, les calculs urinaires, et les pyomètres qui sont des infections de l’utérus, sont encore assez fréquents chez les chattes notamment. Non traités, ils peuvent engager le pronostic vital de l’animal. Si vous remarquez des allers-retours très fréquents à la litière, une litière totalement sèche, ou un écoulement blanchâtre au niveau de la vulve de la femelle, il faut rapidement consulter un vétérinaire.

9 – Les symptômes moteurs

Un arrière-train bloqué ou les boiteries sont plutôt fréquents chez les chats. De la cause la plus bénigne à la plus grave, mieux vaut être vigilant et l’emmener en consultation. Des boiteries peuvent apparaître après une bagarre avec un autre animal, une fracture, une piqûre au coussinet. Une paralysie peut être signe d’un trouble vasculaire qui peut engager le pronostic vital de l’animal en peu de temps.

10 – Les symptômes neurologiques

Les intoxications ou les maladies infectieuses entre autres peuvent provoquer des sortes de convulsions chez le chat. S’il tremble de manière totalement anormale, il faut contacter le vétérinaire qui jugera si son état de santé nécessite une prise en charge urgente.

11 – Les symptômes dermatologiques

Une chute de poils plus importante qu’habituellement, ou encore des démangeaisons qui l’obsède et le surexcite doivent vous alerter. Diverses causes peuvent être à l’origine d’un problème dermatologique, de la plus superficielle à la plus dramatique.

Comment prévenir la maladie de mon chat ?

Chez vous aussi ça se passe comme ça ? Un peu débordés par le quotidien, on lui glisse une papouille en rentrant du travail, une autre devant la télé, on remplit la gamelle de croquettes avec un peu d’eau fraiche, et c’est bien souvent ce seul rituel chaque jour de la semaine. Rares sont les fois où on prend réellement le temps de se poser, de le câliner et d’en profiter pour le palper, sentir d’éventuelles grosseurs, plaies, ou réactions de défense qui laisseraient penser à une douleur intense. Pourtant, parce que mieux vaut prévenir que guérir, ce sont bien ces gestes du quotidien qu’il est primordial de réaliser auprès de son chat.

Une prise en charge précoce

La clé réside bien dans un suivi régulier de sa santé. Aussi, il faudra prendre les rendez-vous nécessaires dès son jeune âge pour la vaccination obligatoire, puis tout au long de sa vie, ne pas louper les rappels vaccinaux. Egalement, le vermifuge et l’antiparasitaire ne sont pas vraiment optionnels. Il est important de les protéger face aux risques pour leur santé. Enfin, privilégiez une bonne alimentation, équilibrée. Ne vous orientez pas nécessairement vers la nourriture la moins chère. Faites-vous conseiller. Sans forcément entrer en consultation, n’hésitez pas à contacter les cabinets ou cliniques vétérinaires pour demander conseil sur quel que signe anormal qui pourrait vous inquiéter.

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